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Radars automatiques : déjouez les pièges de la contestation

Radars automatiques : déjouez les pièges de la contestation
2 réponses face à une contravention : Vous venez de recevoir une contravention à votre domicile en lettre simple, deux réactions s ‘ouvrent à vous : se faire tondre ou se battre, choisissez votre camps. Si vous n’êtes pas un mouton je suis là pour vous aider ! JE RECONNAIS, JE PAIE, JE PERDS ET JE DEVIENS UNE VICTIME DU SYSTÈME : Si le destinataire de l'avis de contravention règle l'amende immédiatement et volontairement, les points attachés à cette contravention lui seront automatiquement retirés sur son permis de conduire. Le paiement vaut reconnaissance des faits et de l’infraction. La conséquence de cette erreur est définitive : tout recours ultérieur relatif à l'auteur véritable de l'excès de vitesse sera voué à l'échec après un paiement. Cette première option n’a aucun intérêt : elle fournit à l’Administration la preuve de culpabilité qu’elle ne sera pas en mesure de vous fournir ! Loin de pousser à une résistance absurde et aveugle, il n’est pas opportun d’aider l’administration à vous tondre et de lui donner les moyens techniques, juridiques et administratifs de le faire. Une seconde option s’ouvre à vous, celle d’un citoyen, intelligent, informé et responsable. JE M'INTERROGE, JE DEMANDE, JE CONTESTE : D’abord et avant tout : lire attentivement le procès-verbal, ils sont souvent inexactes, viciés ou erronés. Sur les erreurs contenus sur les procès-verbaux : http://www.maitreiosca.fr/nos-astuces/exces-de-vitesse-jouez-au-jeu-des-7-erreurs/ En outres, le procès-verbal ne touche pas automatiquement la bonne personne et l'automobiliste récipiendaire de la contravention sera amené à s'interroger sur l'identification de l'auteur dans deux cas de figure : La réception d'un avis de contravention à votre domicile par courrier La plaque d’immatriculation du véhicule (automobile ou moto) renvoie à une carte grise du véhicule qui indique à son tour une identité et une adresse, la contravention vous sera adressée directement à votre domicile. Mais c’est la voiture qui a été prise en infraction et non pas un individu. Ce n’est que par une déduction trop rapide que le propriétaire de la carte grise sera mise en cause. C’est d’autant plus vrai lorsque vous prêtez votre véhicule : http://www.maitreiosca.fr/edito/flash-automatique-seulement-l’amende-de-l-121-3-et-encore/ Ne gobez pas ce que l’administration vous reproche peut être en vain. Mieux ! si vous êtes flashé de dos en pleine journée ensoleillée, vous ne remarquerez pas le cliché pris et vous pourrez légitimement douter de la commission de l'infraction constatée par le système automatique. Soucieux de savoir précisément ce que l’on vous reproche et les conditions de constatation de l'infraction il est nécessaire d’étudier le cliché qui a été pris par le radar automatique. L'automobiliste incriminé fera une demande de photographie. Les modalités de cette demande sont précisées sur les documents joints à l'avis de contravention (cas n°3). Les pièges de l’administration ! : La réception tardive du cliché peut entrainer votre forclusion à contester, certaines mauvaises langues disent que l’Administration fait exprès pour réduire illégalement le volume des contestations. Bien souvent la photographie est reçue par l'automobiliste plus de 45 jours après sa demande. Or la demande de photographie n'interrompt pas les délais de contestation que cela soit au stade de l'amende forfaitaire ou au stade de l'amende forfaitaire majorée. Astuce : si vous arrivez en fin de délai et que la photographie ne vous a toujours pas été communiquée, effectuez la contestation et demandez votre comparution devant le 4 de Proximité ou de Police pour préserver vos droits. Conseil : l’automobiliste prendra soin d'envoyer la demande de photographie au bon interlocuteur indiqué au dos de la contravention et de fournir à l'appui de sa demande l'ensemble des documents exigés et plus particulièrement le chèque de CONSIGNIATION en indiquant clairement la nature du chèque (consignation et non paiement). A la réception de la photographie deux hypothèses se présenteront : il est possible de vous reconnaître ou pas... Face à votre combativité sans pareille, l'Officier du Ministère Public a deux moyens de traiter votre contestation :   Convocation par les Forces de l'Ordre Une convocation à la gendarmerie ou au commissariat de police peut intervenir dans deux cas de figure : Convocation consécutive à une contestation L'examen par l'O.M.P de la contestation peut engendrer une enquête laissée aux bons soins des Forces de l'Ordre afin de transférer à la juridiction compétente un « dossier complet ». (Voilà qui est dit avec pudeur !). En clair, l'OMP demande à ses services de vérifier vos dires et de vous convoquer pour vous faire « cracher le morceau ». A l'occasion de cette convocation, les Forces de l'Ordre exerceront une pression psychologique indue sur l'automobiliste afin d’obtenir de sa part le nom de l'auteur de l'excès de vitesse. (charmants diners en famille où le père a dénoncé son fils ou sa propre mère….) Comble du dévoiement, les convocations au commissariat ou à la gendarmerie sont de plus en plus utilisées dans le cadre des infractions commises avec des véhicules de société pour lesquelles le responsable légale refuse de communiquer le nom du salarié responsable de l’infraction... L’uniforme devient une forme de pression psychologique mise au service de la tirelire étatique, « nous avons les moyens de vous faire avouer ! ». Il faut relever ici que nombre de policiers rechignent à cet exercice bien loin de leur profession initiale. Convocation consécutive à un grand excès de vitesse L'excès de vitesse supérieur à 50 km/h est une contravention de 5ème classe qui donne systématiquement lieu à un examen par un juge de votre infraction. Les peines encourues sont : Pour éviter cette dernière peine, il existe un moyen simple et infaillible : http://www.maitreiosca.fr/nos-astuces/confiscation-du-vehicule-une-amende-de-300-a-300-000-euros-les-astuces-pour-la-rendre-impossible/ Si le grand excès de vitesse (de plus de 50 km/h au dessus de la vitesse autorisée) a été suivi d'une interception, les Forces de l'Ordre (Police Nationale ou Gendarmerie) procéderont à une rétention immédiate du permis de conduire de 72 heures susceptible de déboucher sur une suspension administrative préfectorale de 6 mois maximum. Dans l’hypothèse où le grand excès de vitesse a été immortalisé par radar automatisé, le titulaire du certificat d'immatriculation sera convoqué par les Forces de l'Ordre dans les locaux afin d’audition. Comme nous avons déjà eu l’occasion de l’indiquer, là aussi, aucune obligation de dénonciation n'existe.