Président de l’Association Française
des Avocats de droit Routier


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L’arroseur refuse d’être arrosé !

Selon Mediapart, le directeur de l'Agence nationale de traitement automatisé des infractions (Antai), le préfet Jean-Jacques Debacq ferait payer ses contraventions personnelles par l'Administration c’est à dire par les contribuables. Quelles contraventions ? Essentiellement des contraventions routières du dimanche dont son véhicule de fonction, une Peugeot 508, fait l'objet : stationnement irrégulier, vitesse excessive… Cela représente une douzaine de contraventions entre la fin 2010 et l'été 2013 payées par l'administration, ce qui représenterait 700 euros d'amendes. Le we, lui ! le reste du temps son chauffeur… Les fraudes concernées auraient eu lieu le soir et le week-end, quand le préfet n'a pas de chauffeur à disposition et conduit donc lui-même son véhicule de fonction. Sa défense : En réaction à cette enquête menée par Mediapart, l'Agence nationale de traitement automatisé des infractions se contente d’affirmer qu’elle ne dénoncera personne et plus précisément que «Plusieurs personnes de l'agence conduisent le véhicule dont il est question dans l'article». Mais se rendant compte immédiatement du ridicule de cette situation, elle précise que «Le ministère a diligenté une enquête qu'il a confiée à l'inspection générale de l'administration», Les réactions : Les associations de sécurité routière se disent «choquées». Monsieur Got, expert dogmatique de l’accidentologie routière au Conseil national de sécurité routière (CNSR), «si cette nouvelle est avérée, il s'agit d'un comportement inadmissible». Et de rajouter «Ce qui fait l'acceptabilité sociale du contrôle sanction automatisé, c'est qu'elle est assurée par l'égalité des citoyens face à ce système». (loupé !) Monsieur Jean-Yves Salaun, délégué général de l'association Prévention routière, qui a qualifié les faits de «tout à fait choquants.» ( pour le moins) Monsieur Pierre Chasseray, délégué général de l'association 40 Millions d'automobilistes, s'est lui désolé que l'«on donne le sentiment aux automobilistes qu'il y a d'un côté ceux qui décident de la règle et qui la contournent et de l'autre côté des automobilistes responsables a qui on demande de respecter impérativement une réglementation trop dure.» J’estime que : Cette affaire marque la faillite de la répression institutionnalisée, par des fonctionnaires dont la probité est à la hauteur des enjeux de sécurité : exclusivement financière !