PISTES CYCLABLES ET ZONES PIÉTONS


Depuis la mise en place du plan de déconfinement, nos villes sont devenues amies des cyclistes. Le nombre de voies réservées aux deux roues a visiblement explosé, parfois en dépit du bon sens. Ces pistes cyclables au beau milieu des axes routiers ont évidemment bouleversé le quotidien des citadins. La rencontre des cyclistes et autres trottinettes avec les automobilistes impose une discipline nouvelle régie - et c’est bien naturel - par le code de la route.


Mais ce n’est pas tout ! L’arrivée aux responsabilités de maires écologistes  dans les grandes agglomérations françaises a immédiatement conduit à la création de zones « piétons ». Pour résumer des rues du centre-ville et des rues commerçantes entièrement privatisées. Cette mutation urbaine à marche forcée n’est pas sans conséquence pour ceux qui osent encore polluer au volant d’un véhicule à moteur (même pas hybride vous imaginez !). Une chose est sûre, la répression s’accroît et le trafic dense pousse à la faute. Tout est fait pour bannir la voiture de nos villes.


Le piéton est défini par nos lois comme la personne qui se déplace à pied.  Au-delà de cette définition quelque peu simpliste, la catégorie des piétons s’étend aux cyclistes, aux voiturettes d’enfants, aux chaises roulantes, mais encore aux adeptes du rollers, du skateboard et de la trottinette (sans moteur).


À l’intérieur de la zone piétonne, la vitesse est limitée à 20 km/h. Les véhicules de livraison, les riverains ou les bus qui pénètreraient dans l’aire devront respecter cette vitesse pour la sécurité de tous. Pour éviter l’anarchie de l’ordre nouveau, les chaussées de la zone sont à double sens de circulation.


ROULER SUR UNE PISTE CYCLABLE


Emprunter une piste cyclable en voiture, moto ou scooter est puni d'une amende forfaitaire de 135 euros. Aucun retrait de points n’est cependant prévu par le code de la route.  « Lorsque, sur la chaussée, une voie de circulation réservée à certaines catégories de véhicules est matérialisée, les conducteurs d'autres catégories de véhicules ne doivent pas circuler sur cette voie » précise l'article R. 412-7.


ROULER EN SENS INTERDIT


Rouler en sens interdit - même surpris par un changement de marquage récent - vous expose à une amende forfaitaire de 135 euros. Pire, selon l'article R412-28 du code de la route, cette infraction entraîne un retrait de 4 points sur le permis de conduire. Et peu importe si celle-ci est le fruit de votre inattention.


Attention ! Ces infractions sont désormais constatées par vidéosurveillance. Les mairies des grandes villes n’ont pas hésité à investir massivement dans ces caméras qui remplacent les yeux de l’agent aux fins de traquer les derniers automobilistes réticents au « progrès » social. 


REFUSER LA PRIORITÉ À UN PIÉTON


À l’intérieur des zones réservées aux piétons, ou au sortir des pistes cyclables, gare au conducteur qui ne donnerait pas priorité aux nouveaux maîtres de la route. Refuser la priorité à un passage piéton vous coûtera 135 euros et un retrait de 6 points sur le permis. « Tout conducteur est tenu de céder le passage au piéton s'engageant régulièrement dans la traversée d'une chaussée ou manifestant clairement l'intention de le faire » dit l'article R.415.11 du code de la route.


 


 


INTERVENTIONS

Maître Iosca intervient dans les plus grands médias français

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